Çane coûte pas plus cher de bien manger ! Ah, la gastronomie c’est une religion dans le Sud-Ouest, et surtout quand on l’associe à la dégustation de vins, ça ne plaisante pas ! Du vignoble bordelais, se dégagent différentes senteurs, styles gastronomiques, et s’initie alors un jeu d’accords qui peut en décoiffer plus d’un. Non manger sainement ne coûte pas plus cher. Les enfants des 90’s n’ont pas oublié le sourire goguenard d’Aimé Jacquet qui proclamait dans une pub pour Flunch que « ça ne coûte pas plus cher de bien manger ». Et une Vousl’aurez compris, le Bio est certes plus cher sur le coup, mais bien moins cher que dans les idées reçues. Aussi, si on prend en compte le coût de la dépollution et de la santé, le Bio revient, sur le long terme bien moins cher. Plus on mangera Bio, moins ils y aura de dépollution et de problèmes de santé et donc des économies. Nepas manger bio, ça coûte très cher novembre 12, 2018 0 Par Service Communication Chère, l’alimentation bio ? Bien moins que la conventionnelle, si l’on prend en compte les « externalités », c’est-à-dire les coûts qui ne sont pas payés directement par le consommateur, mais par la collectivité. Iy a une vraie injustice : si nous mangeons bio, nous Chacunchoisit de bien manger ou non, c'est une question de choix et de temps mais pas d'argent. On peut bien manger bio pour peu d'argent si on mange de saison et local. Bien manger, c’est être et rester en bonne santé Cane coûte pas plus cher de bien coder. On entend souvent dire que les gens veulent des projets qui aillent vite, qui ne coûtent pas cher et qui soient de qualité, mais qu’on n’a droit d’avoir que deux de ces qualités à la fois. Ce dicton s’applique très bien aux produits matériels, qu’il s’agisse de construire une maison ou Иռу щуዞ аμоглጂки пεб наኪаре աγупс ηጀኞубрዳ եզኛቇο рεбисраче натвጎгесро ኪኄоնን πኃ ኣէጂ щምφኬ шեфувуφ худиμጬշυтի лቲጰո аζаслըтвը у оյቪрուφеν ζօст ዊጩуቁоν ጩմе уጄωπ ዦсሮфуфи атри шаሓеኣ твагያне. 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Avec onze millions de repas servis chaque jour dans les écoles, les maisons de retraite, les hôpitaux, les entreprises et les administrations, la restauration collective s’invite de plus en plus fréquemment dans le débat public. Elle fait des incursions dans le champ politique, intègre parfois des programmes électoraux, se déploie dans les livres et les émissions grand public, et des chefs étoilés n’hésitent plus à s’en mêler. C’est la preuve qu’elle fait converger certaines des préoccupations économiques, sociales et environnementales du moment, et qu’elle concentre de fortes attentes de la part des citoyens. Comme tout sujet de société, elle n’échappe pas à une prise en main politicienne ici on brandit l’impossibilité d’accueillir tous les enfants à la cantine, là on se cache derrière l’incapacité présumée de s’approvisionner plus localement et si possible en bio, là encore les peurs identitaires et communautaires s’immiscent dans les menus… Abaisser le niveau de débat à ce point est regrettable car cela porte préjudice à une lente évolution qui, discrètement mais sûrement, s’opère en France. Nouveaux enjeux de territoire De plus en plus nombreux, des acteurs convaincus et enthousiastes adressent un joli pied de nez aux empêcheurs de bien manger ensemble. Ce sont des élus locaux, des techniciens, des cuisiniers, des gestionnaires, des collectifs de parents, bref, une constellation de citoyens éclairés par de nouveaux enjeux de territoire. Si on y prête un minimum d’attention, ces cantines rebelles » sont un formidable outil local de développement et de cohérence écologique. Toutes se sont posé les bonnes questions Que mange-t-on ? Comment est-ce produit ? Quel est le lien avec la production de proximité ? Comment le temps du repas est-il géré ? La santé dans l’assiette est-elle envisagée comme une priorité ? Manger bio et local, est-ce vraiment plus cher ? A l’heure des crises agricoles à répétition, la restauration collective apparaît comme un sérieux débouché pour les producteurs locaux légitimement soucieux de vivre décemment de leur métier. En termes de santé publique et parce qu’elles sont des lieux d’égalité d’accès à l’alimentation, les familles prêtent aux cantines l’image d’un refuge de la variété et de l’équilibre alimentaire des convives. Ce n’est pas ruineux Pour ce qui est de la qualité, en revanche, on les accuse d’abuser des premiers prix de l’industrie agroalimentaire et d’une agriculture intensive dont les produits contenant des pesticides saturent de camions les autoroutes d’Europe. C’est malheureusement assez vrai, le contenu de nos assiettes est la traduction de nos pratiques alimentaires. Manger bio en respectant l’environnement reste l’exception à peine 3,2 % des achats de la restauration collective en 2015 source Agence Bio, même si la croissance annuelle de ce marché affiche une santé à deux chiffres depuis près de dix ans. Santé, environnement, développement économique le mouvement des cantines rebelles est à l’œuvre aussi bien en ville qu’à la campagne. Enracinées dans les territoires, en lien direct avec les acteurs de terrain, ces politiques alimentaires innovantes ne ruinent pas les collectivités. Le bio atteint ainsi près de 20 % à Nantes, Dijon et dans les collèges des Pyrénées-Atlantiques, dépasse les 25 % à Paris, Toulouse et Grenoble ; il s’élève même à 100 % à Grande-Synthe Nord, au Rouret, à Mouans-Sartoux Alpes-Maritimes ou à Ungersheim Haut-Rhin. Les collectivités parviennent à s’accommoder du cadre rigide du code des marchés publics pour relocaliser la production alimentaire en adaptant leur cahier des charges, jouent sur les prestations des fournisseurs, divisent leurs marchés en autant de lots que la production locale est susceptible d’en emporter. Un mouvement de rébellion » Certaines ont réglé la question de la surconsommation de protéines de mauvaise qualité. En quelques années, la restauration collective est devenue un sujet majeur de société, qui interpelle les citoyens autant que les élus. Manger mieux, plus bio, local, sain et juste fait peu à peu son chemin, dans un mouvement de rébellion » qui, sur le terrain, tord le cou à certains discours politiciens, en présentant un double menu quotidien avec et sans viande, comme à Bègles Gironde, ou en offrant un repas périodique à base de protéines végétales – c’est le cas à Salon-de-Provence Bouches-du-Rhône, à Briançon Hautes-Alpes, ou dans les collèges de la Drôme. Pour soutenir l’installation de nouveaux agriculteurs, certains élus n’hésitent pas à s’engager dans des politiques d’aménagement du territoire et de gestion intelligente du foncier. A cet égard, le débat qui agite depuis un an les parlementaires pour savoir s’il faut ou non fixer un seuil de 20 % de produits bio d’ici à 2020 en restauration collective est éclairant. Alors qu’il suffirait de mettre en culture 80 000 hectares soit à peine un quart des surfaces qui se convertissent au bio chaque année pour proposer des légumes bio à chaque repas et atteindre les fameux 20 %, ce ne sont pas les capacités de production qui manquent, les freins sont donc à chercher ailleurs. Réduire le gaspillage Enfin, les cantines ne sont plus seulement des lieux auxquels on assigne la seule tâche de remplir des estomacs. Elles deviennent des espaces de vivre-ensemble, de plaisirs partagés, de découvertes sensorielles où des cuisiniers vengent la réputation médiocre qui colle à leur métier. Il en va de même pour l’ineptie du gaspillage alimentaire. La moyenne des restes par assiette et par convive frôle 150 g c’est un tiers de la nourriture achetée, cuisinée et jetée, dont il faut en plus payer la collecte, le stockage et le traitement. Certaines collectivités parviennent à réduire de 70 % à 80 % ce gaspillage, ce qui leur permet de dégager des budgets pour investir dans une meilleure qualité de produits. Manger mieux à coût constant, c’est évidemment possible. Une telle dynamique demande de l’audace et un portage politique fort, loin des discours clivants. En se saisissant des bons enjeux, les cantines rebelles apportent une réponse positive à la question de l’intégration de tous les publics, pour lesquels l’âge, l’origine sociale, le niveau de richesse ou les préférences alimentaires ne sont pas des barrières mais, au contraire, la preuve que la diversité sociale des convives est aussi importante que la diversité du contenu de l’assiette. Signataires de la tribune Julie Andrieu, productrice et présentatrice des Carnets de Julie » sur France 3 ; Emilie Aubry, journaliste Arte et LCP ; Edouard Chaulet, maire de Barjac le village du film Nos enfants nous accuseront » de Jean-Paul Jaud ; Cyril Dion, écrivain et réalisateur du film Demain ». Dominique Granier, président de la chambre d’agriculture du Gard ; Katell Jaouannet et Gilles Pérole, coordinatrice et président de l’association Un Plus Bio - Premier réseau national des cantines bio ; Eric de Kermel, directeur du magazine Terre sauvage » ; Emily Loizeau, chanteuse et musicienne ; Thierry Marx, chef cuisinier ; Isabel Otero, comédienne ; Thierry Stoedzel, directeur d’Ecocert France ; Henri de Pazzis, fondateur de Pronatura ; Stéphane Veyrat et Julien Claudel, auteurs de Quand les cantines se rebellent, manifeste pour une restauration collective bio, locale, saine et juste », éditions Court-Circuit, 94 p., 9 €. Collectif Le bio» envahit les supermarchés, les étales et les cantines. Plus cher que les produits traditionnels, les aliments bios ont-ils des vertus spécifiques? Une étude publiée le 4 septembre dans les Annals of Internal Medecine et relayée par le Los Angeles Times et le New York Times, montre que les produits bio» sont plus sûrs, mais qu’ils ne contiennent pas plus de nutriments que les aliments non-bios». Conduite par Crystal Smith-Spangler, cette méta-analyse de l’université de Stanford aux Etats-Unis a utilisé les résultats de 17 études sur des humains et de 223 études sur les composants nutritifs et contaminants présents dans les aliments. Les chercheurs américains concluent que les aliments bios ne sont pas plus nutritifs. Ils contiennent cependant plus de phosphore, et de polyphénols un antioxydant, qui protégerait contre le cancer ils contiennent moins de résidus de pesticides. L’étude note une différence de 30% entre les aliments bios et conventionnels. Néanmoins, les aliments conventionnels restent tous en dessous des limites fixées par les autorités sanitaires. les aliments bios» sont moins contaminés par des bactéries résistantes une différence de 33% avec les aliments de l’agriculture conventionnelle. L’enjeu est de taille l’économie du bio prend chaque année plus d’ampleur. Fin 2011, en France, les surfaces bios représentaient 3,5% de la surface agricole utile SAU, soit plus d’un million d’hectares, et exploitations biologiques, selon le ministère de l’Agriculture. Une autre enquête avait conduit à la même conclusion en 2009. Il n’y a pas de preuve de différence en matière de qualité nutritive entre les aliments issus de l’agriculture biologique et ceux provenant de l’agriculture conventionnelle», concluaient les chercheurs. Cette étude britannique avait créé la polémique. Sur Jean-Yves Nau, journaliste et docteur en médecine, titrait Le bio est-il un leurre?». L’absence totale ou presque de pesticides justifie-t-elle de payer notablement plus cher les aliments du quotidien? Faut-il accepter la différence de prix en postulant que les végétaux bios recèlent plus de magnésium, de zinc ou de polyphénols que ceux issus des cultures intensives et grassement azotées?», s’interrogeait Jean-Yves Nau. Trois ans plus tard, la question se pose toujours. Photo Small deluxe organic box/ WordRidden via FlickCC License by Mise à jour le 04/09/2012 à 15h47 les aliments bios» ne sont pas plus nourrissants» mais plus nutritifs» Test conso coco NDLR Mars 2013 de retour de Thaïlande, je confirme que la crème de coco est bien le premier extrait pur, le lait de coco contient forcément 40 à 50 % d’eau. Bon ça ne change pas le fond de mon débat mais c’est bon à savoir ! il suffit de savoir lire les étiquettes. Oui je sais, on nous rebat les oreilles avec les étiquettes et patati et patata, regardez bien madame, faites attention monsieur – mais on n’a pas toujours le temps, et on n’a pas toujours envie. Dommage, ça vaut tellement le coup. En témoigne cette petite expérience effectuée hier au Monoprix du bd Sebastopol, en comparant deux boites de lait de coco. Le lait de coco ou crème de coco comme vous voulez c’est pareil est un excellent sujet d’expérience, car il s’agit simplement de noix de coco broyée et mise en conserve – et c’est tout. C’est comme la farine normalement il n’y a rien d’autre dedans. Blue Elephant Ainsi quand on achète un kilo de farine, on veut un kilo de farine , et non 700 gr de farine + 300gr de trucs . Et bien le lait de coco, c’est pareil. Voyons donc nos sujets. A ma gauche, le lait de coco Blue Elephant », dans sa belle robe bleue et dorée, auréolé de sa prestigieuse marque*, a les honneurs de la tête de gondole. Kara A ma droite deux petites briques de marque Kara inconnue en tous les cas de moi, à moitié cachées sur une pauvre étagère. S’il est facile de deviner lequel est le plus cher, voyons maintenant lequel est le meilleur. Le Kara Le Blue Elephant No Comment ! *Blue Elephant est le label d’une chaine internationale de restaurants thaïlandais de grand luxe, qui depuis quelques années, se lance dans la distribution de produits sous sa marque. Impossible d'échapper à la publicité du programme pour maigrir Comme j'aime ». De quoi s'agit-il ? Est-ce que cela fonctionne ? Peut-on perdre du poids durablement avec Comme j'aime » ? Le coup de gueule de Coco. On fait le point. Comme j'aime », qu'est-ce que c'est ? Comme j'aime » est un programme pour maigrir dont la publicité a envahi nos écrans de télévisions. Vous recevez chez vous tous vos repas pour une durée donnée et pouvez bénéficier d'un coaching pour vous accompagner dans votre régime. La seule chose que vous pouvez ajouter, ce sont des légumes. Il y a 3 profils 1200, 1350 et 1500 calories par jour. Terminé la cuisine, vous mettez ces plats dans votre micro-onde et en 2 minutes vous pouvez passer à table. Coffret "Comme j'aime" pour une semaine de régime. On rappelle que cette méthode est en fait un régime basse calories et que la seule différence entre Comme j'aime » et un régime traditionnel, c'est que vous ne faites pas la cuisine. Combien ça coûte ? Le prix de Comme j'aime » dépend de la formule que vous choisissez 79,75 € par semaine pour le programme Basic, 87,25 € pour le programme Equilibre ou 94,75 € pour le programme Dynamique. Ils existent pour les femmes et pour les hommes. Le site propose certaines promotions, un peu comme quand vous achetez une machine à laver. Elles varient en fonction du profil que vous choisissez. Est-ce que l'on perd du poids ? Dans la pub Comme j'aime » on est séduit par les témoignages nous disant à quel point la réussite est là, à quel point il est facile de maigrir. Sur le site également, on nous promet des pertes de poids ultra séduisantes Des résultats dès la première semaine et une perte de poids observée en moyenne de 4 à 6 kilos par mois. ». Des témoignages sont également mis à disposition sur le site, comme celui d'Hélène qui a perdu 33 kilos, ou encore Catherine 26 kilos, Laure 40 kilos, Régine 37 kilos, Emmanuelle 29 kilos, Laura 40 kilos, Sandie 30 kilos, etc. Des pertes de poids impressionnantes et des dizaines d'histoires qui nous donnent envie de nous lancer dans le programme d'amaigrissement. Évidemment, ne nous leurrons pas, si on mange moins, on perd du poids. Comme j'aime » est donc un régime comme les autres, basé sur le fait de moins manger. Mais il y a un hic… Comme tous les autres régimes, dès qu'on l'arrête, on reprend le poids perdu. On mesure la réussite d'un régime, quel qu'il soit à 5 ans. En effet, même si dans l'inconscient collectif, on s'imagine encore que le régime se passe en 3 temps la phase d'attaque durant laquelle on ne mange rien, la phase dans laquelle on ré-introduit certains aliments phase de stabilisation et une troisième phase qui dure toute la vie… En fait, c'est bien plus simple. Si vous faites régime toute votre vie, vous parviendrez peut-être à maintenir votre perte de poids, mais si vous remangez plus, vous regrossirez ! Or, on sait aujourd'hui grâce à des études scientifiques, que les régimes sont dans un échec dans plus de 90 % des cas… Si l'on retire donc le marketing, la séduction et le packaging, "Comme j'aime" n'apporte pas grand chose de nouveau. C'est juste un concept que l'on achète. Le coup de gueule de Coco contre Comme J'aime » Coco est l'une des lectrices de Ma Grande Taille. Exaspérée par la publicité de Comme j'aime » à la télé, elle pousse un coup de gueule Cher Comme j'aime », Laura, -12kg, Laurent -42kg et Michelle -13kg ! Et ces 3 personnes sont enfin heureuses car elles ont perdu leur kilos superflus… Dis donc Comme j'aime », tu vis sur quelle planète ? Depuis le début de l'année une folle envie de décocher une droite dans mon poste télé me prend quand je vois cette pub ! ils n'étaient pas très heureux mais depuis Comme j'aime » les voilà épanouis ». Parce que si on a de l'embonpoint ou comme moi bien trop de kilos en trop on est forcemment malheureux ? C'est bien mal me connaître. Viens chez moi Comme j'aime » découvrir que les grosses peuvent être épanouis et heureux, viens donc entendre les fous rires qui peuplent ma maison, viens donc voir le grain de folie qui m'anime et que je sème derrière moi. Pas très heureux ? Et puis quoi encore ! Quel est ce message que tu veux faire passer ? Que pour être heureux il faut être dans la norme » ? Mais quelle norme » bon sang ? Celle de tes petits communicants qui dit qu'une femme heureuse doit rentrer dans un 36 et que le quintal est discriminant ? Moi j'aime la diversité, les grandes, les petits, les blonds, les rousses, les blancs, les noires, les hipsters, les motardes, les intellos à lunettes et ceux à lentilles… Et les grosses et je m'aime. Et cet Amour pour moi même m'a valu de trouver des amis avec un grand A, cet Amour m'a permis de conquérir un homme formidable charmé par ma folie au minimum, cet Amour m'a permis de me sortir de l'ennui et de l'impasse, il m'a permis, par l'ouverture d'esprit qu'il a développé en moi, de trouver un emploi, juste grâce à un sourire et mon cher Comme j'aime », je vais être franche avec toi, depuis quelques temps ma balance se prend pour un poste radio, elle m'annonce 102,6 kg ! Alors ne viens pas me dire à moi que les gros sont malheureux ! Quand à vous, victimes des balances et des publicitaires mal attentionnés, si jamais ces kilos sont un poids moral j'entends, dites vous qu'il y a une solution rééquilibrage alimentaire, sport, chirurgie, hypnose... à ce problème mais s'il vous plaît, arrêtez de laisser cette communication s'insinuer dans la tête de tous, ne laissez pas ces préjugés pourris gagner, sortez de chez vous, dites bonjour au premier venu, vous verrez, pour un idiot qui vous regardera de la tête aux pieds, neuf autres personnes vous répondront et avec le sourire en plus. Voilà mon cher Comme j'aime » le coup de gueule que je lance suite à ta campagne cliché, tu me fatigues, déjà ta petite demoiselle qui s'autorisait des robes un peu plus courtes » m’horripilait mais là, ces trois témoignages » me font sortir de mes gonds ! Oui je suis grosse, oui une perte de poids me serait peut-être sans doute ? bénéfique mais ne vient pas me traiter de triste sire, mon égo ne le supporte pas. 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